Le Comptoir de l'Aérogommage, la différence entre Sablage et Aérogommage

Utilisés dans le traitement de surface, le sablage et l’aérogommage permettent d'enlever les souillures et revêtements existants avant de les traiter (peintures, vernis, lasures).

Le sablage est un procédé de décapage et de nettoyage basé sur la projection d’air comprimé chargé d’un média communément appelé abrasif.

Ce procédé principalement utilisé dans l’industrie pour les décapages lourds a bien évolué.

Il en découle désormais plusieurs procédés dérivés de cette technique :

• l’aérogommage

• l’hydrogommage

• le sablage humide

Le sablage nécessite une forte consommation d’abrasif (environ 300kg/heure). Cette consommation a pour contrainte de générer beaucoup de poussière. 

Le sablage reste cependant la technique de décapage privilégiée dans l’industrie. Notamment lorsque de très grandes surfaces sont à traiter et que la finition n’est pas essentielle. Le sablage traditionnel fonctionne avec une pression de travail supérieur à 7 bars (et parfois plus).

En effet, fonctionnant à “haute pression”, il n’offre pas de possibilités de nuances sur les supports travaillés, mais présente l’avantage d’être très agressif.

Si une sableuse ne peut faire le travail d’une aérogommeuse, une aérogommeuse peut faire le travail d’une sableuse.

L’aérogommage ouvre le champ des possibles sur les supports à travailler grâce à son fonctionnement “basse et moyenne pression”. 

Dès 0,5 bars, les cuves d’aérogommage professionnelles permettent de travailler sur les supports les plus délicats (aluminium, verre, pierre, cuir, tissus) sans les altérer.

Leur polyvalence permettant de travailler à moyenne pression jusqu'à 7 bars leur offrent aussi la possibilité de travailler des revêtements plus denses tout comme le sablage.

Cette précision permettra notamment de décaper avec précision des meubles en bois, qu’ils soient vernis ou peints. Outre la précision de travail fournie par l’aérogommeuse, la sélection de l’abrasif représente une importance fondamentale pour ne pas altérer les bois les plus nobles (chêne, frêne, merisier, noyer, …).

Bien réglée et couplée au bon abrasif, la multitude des supports pouvant être décapés fait de l'aérogommage un équipement extrêmement polyvalent. Les vidéos de démonstration sur internet montreront assez souvent des exemples de cette précision : paquet de cigarette, canette en aluminium… Des optimisations de matériels/abrasifs ont même permis de nettoyer du cuir et du laiton sur de vieilles malles haut de gamme.

L’hydrogommage n’est autre qu’une option de l’aérogommage.

En effet, l’installation d’une buse humide permet d’ajouter une brume humide à la projection de média et d’air comprimé.

Cette technique sera à privilégier lorsque la poussière est à éviter sur la zone de travail. Exemple : à l’intérieur d’une maison, sur une façade d’immeuble en centre ville, lors de l’enlèvement de tags sur la voie publique ou lorsque le cahier des charges du chantier l’impose.

Il ne faudra pas oublier que l'adduction d’eau au procédé d'aérogommage aura pour effet d’adoucir l’effet abrasif du granulat

Souvent employé à tort pour désigner le procédé d’hydrogommage projetant un mélange air/abrasif additionné d’eau, le sablage humide consiste à sabler le produit avec un mélange eau/abrasif accéléré par de l’air comprimé. 

L’utilisation du sablage humide s’oriente vers des travaux délicats et précis. Il sera privilégié dans les chantiers industriels, le bâtiment. Les applications principales sont le nettoyage, le polissage, la passivation, le gommage, le décapage.

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